L’humour est une affaire de goût, mais celui de M3GAN 2.0, actuellement en salles, colle parfaitement au mien. Encore plus drôle que le premier opus, cette suite conserve l’esprit délicieusement absurde tout en raffinant son exécution.
Nous retrouvons l’histoire de la jeune Cady (Violet McGraw), orpheline élevée par sa tante, une brillante ingénieure en robotique jouée par Allison Williams. Incapable d’assumer son rôle parental, elle confie la garde de l’enfant à M3GAN, une androïde ultra-performante programmée pour protéger Cady à tout prix… quitte à oublier quelques règles essentielles. (Spoiler du premier film : M3GAN finit mal.)
Deux ans plus tard, le Département de la Défense américain teste un nouvel androïde dans une base secrète à la frontière Iran-Turquie. Ce robot, baptisé Amelia, est censé être une arme parfaite. Mais dès sa première mission, elle échappe à tout contrôle.
Comment détruire une machine indestructible, qui apprend plus vite que l’humain ? La solution : reconstruire M3GAN pour l’arrêter.
La tante de Cady, rongée par la culpabilité depuis l’échec de M3GAN, milite désormais pour une régulation stricte de l’intelligence artificielle. Mais face à Amelia, bien plus dérangée que M3GAN, elle n’a pas le choix. Le résultat ? Un déchaînement de violence savoureuse et une aventure aussi intense qu’absurde.
Le réalisateur du premier film, Jeron Jonstone, signe ici aussi le scénario. Il peaufine les dialogues de M3GAN (qui demande, entre autres, à être plus grande). L’actrice Amie Donald reprend le rôle physique avec brio, tandis qu’une autre double sa voix. Les effets spéciaux et l’animatronique sont impressionnants, notamment face à Ivanna Sakhno, qui incarne la glaçante Amelia.
Et bien sûr, M3GAN 2.0 n’oublie pas la séquence culte de danse ! Quand M3GAN se met à chanter, j’ai éclaté de rire : ce moment de comédie pure illustre tout ce que le film fait de mieux.
Dans une semaine où tout semblait compliqué, M3GAN 2.0 m’a offert un vrai moment d’évasion. Ce film n’est pas pour tout le monde. Mais si vous adorez le cinéma qui assume totalement l’absurde avec un sérieux désarmant, alors vous allez adorer.
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